mardi 17 mai 2011

Le petit cabanon qui dérange les grands.

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Messieurs les bénéficiaires de la loi 1905, 

Cessez un peu de nous parler du régime Nazi et balayez devant votre porte ! 



Qu’elle soit matérielle ou cérébrale, 
la misère est le fondement de la société de l’argent ! 
(Le malade,  l’industrie première.) 

GENS QUI RIENT.  GENS QUI PLEURENT. 


Dans cette Europe dominée par les curés,  l’argent sert à créer les problèmes.  Non pas à les résoudre ! 



On passe sur les exactions des années 1980 et on en arrive aux années 1990.


Monsieur le maire de Vitry sur Seine,  « l’Abbé communiste » Alain AUDOUBERT,  s’y intéresse aussi à cette maison.  Plutôt,  ce qui l’intéresse,  l’Abbé communiste,  c’est le garage.  Le garage est bâti au fond de la cour.  « L’Abbé communiste »,  Alain AUDOUBERT,  maire de Vitry sur Seine,  aimerait bien que le garage soit démoli.  Pourquoi ? 

L’existence de ce bâtiment a de bonnes raisons de déranger le maire de Vitry.  Mais,  à la mairie,  on se garde bien d’en afficher la vraie raison. 





LE PETIT CABANON QUI DÉRANGE LES GRANDS 


Ce garage dérange aujourd’hui des gens qui,  hier,  se réjouissaient et gagnaient de sa présence. 

Nous allons le constater,  c’est sous le regard complaisant de « l’Abbé communiste »,  Alain AUDOUBERT,  maire de Vitry sur Seine,  que dans la décennie 1990,  ce garage a servi d’habitation. 

Durant cette décennie,  on a dénombré dans ce garage de 30 m2 jusqu’à huit enfants qui vivaient et dormaient à même le sol.  À ce chiffre,  il faut ajouter un nombre non déterminé d’adultes. 


Mais revenons à l’origine de ce bâtiment. 
Ce bâtiment a été construit dans les années 1950. 

À l’époque,  cette construction est à usage de garage.  Ce garage abrite une voiture.  La ville ne fait pas d’objection lorsqu’elle aménage,  sur le trottoir un «bateau»,  afin de faciliter l’accès au garage. 
(Ce garage est une dépendance de la maison d’habitation.  Le tout est construit sur le famaux terrain.) 


Un bon gros problème 
Un problème d’alignement sur un nouveau plan d’occupation des sols. 
À l’origine,  ce garage est construit sur l’alignement de l’époque.  Il est,  de ce fait,  construit dans le même alignement que celui du voisin. 

Bien évidemment,  le voisin,  dans la configuration identique,  n’est pas,  lui,  inquiété.  Il ne le comprendrait pas.  Sa construction est,  elle aussi,  parfaitement légale. 

On peut préciser que la modification d’un plan d’occupation des sols n’impose pas aux propriétaires de détruire les constructions existantes pour se mettre en conformité.  Heureusement,  il faudrait alors raser un quart des immeubles parisiens.  (Pour ne donner que cet exemple). 

De plus,  on constate régulièrement qu’un nouveau plan d’occupation des sols soit jugé tellement inadapté qu’il n’est pas rare,  qu’après 30 à 40 ans,  on revienne à l’ancien plan.  (C’est précisément le cas pour un nombre de quartiers parisiens). 

Bref,  la procédure discriminatoire de la ville de Vitry n’est motivée,  en fait,  que par une raison inavouable. 

C’est en 1992 que cette maison au n° 2 de la rue Marat à Vitry va être squattée par deux familles africaines.  Mais 15 personnes ne peuvent habiter dans une maison d’habitation conçue pour loger 4 personnes maximums. 
C’est pourquoi ce garage normalement destiné à abriter une voiture sera utilisé comme un local d’habitation. 

Dans ce contexte,  les squatters en 1992,  sans demander l’avis,  ni au propriétaire,  ni à la ville de Vitry (c’est grave !)  Porteront de 20 à 30 m2 la surface de cette cabane. (30 m2 pour 10 personnes, cela fait 3 m2 par personne,  le luxe !  On en convient.) 

Comme on va le constater,  à la ville de Vitry,  on suit de très près tout ce qui se passe à cette adresse.  Cette bâtisse  (dont l’architecture est à l’africaine)  ne dérangera en rien la ville de Vitry.  (Bien au contraire). 

Il faut préciser qu’en été les enfants vivent et dorment dans la cabane.  Qu’en hiver ils vivent et dorment de façon sordide dans la cave insalubre de la maison.  (Ce qui n’est pas mieux). 


L’absence des parents 
Durant l’hiver 1993-1994,  pour régler des affaires personnelles,  les parents retournent en Afrique pour deux semaines.  Ils y resteront quatre mois.  Ils laissent sur place les huit enfants.  (Quelqu’un a dû raconter,  aux parents,  l’histoire du « Petit Poucet »).

Les enfants,  tous mineurs,  sont livrés à eux mêmes.  Ils vivent et dorment dans la cave de la maison.  L’endroit est sordide,  20 m2 au sol,  1,50 m de hauteur sous plafond  (un adulte ne peut y tenir debout),  il n’y a pas de fenêtre,  le sol est en terre battue. 

Les factures sont impayées.  Il n’y a ni eau,  ni électricité,  ni chauffage et rappelons le,  c’est l’hiver. 



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